C’est au cœur de l’Aveyron, entre causses et vallées, dans le hameau de Maymac que se trouve la ferme de la famille Boubal.

Ils y élèvent  des brebis laitières destinées à la production de Roquefort AOC et des volailles dans la tradition fermière.

Florian Boubal, associé à ses parents souhaitait diversifier l’activité, il a fait le choix de fabriquer des pâtes.

Il a donc opté pour la transformation du blé, 30 hectares de champs de blé, uniquement des variétés anciennes, dont il préfère taire les noms pour préserver le secret de la recette. Le blé passe dans un moulin traditionnel à meule de pierre. Il s’agit d’un moulin miniaturisé à l’échelle d’une ferme qui permet d’écraser le grain. Ainsi, une partie de l’enveloppe passe dans la farine, ce qui donne la couleur et le goût à ces nouilles. « On ne met pas non plus de conservateur dans la farine car on ne la stocke pas. Dès que nous n’en avons plus, on en refait, précise Florian ». Le blé fraîchement moulu est plus difficile à travailler mais il garde davantage de fibres et d’arômes.

La recette, il a mis des mois à l’élaborer et elle doit être réajustée souvent car la farine qu’il fabrique n’est jamais complètement identique.

Cette farine passe dans des machines à pâtes venues d’Italie tout comme le séchoir. L’opération du séchage est très importante pour ne pas dénaturer le produit.

Le séchage se fait de manière plus lente que pour les pâtes industrielles, soit plus de 10 heures à basse température pour ne tuer ni les arômes, ni les vitamines.

Des nouilles 100 % fermières et 100 % aveyronnaises estampillées «Fabriqué en Aveyron ».

Les sportifs en redemandent car ils trouvent que ces nouilles artisanales tiennent bien mieux aux corps que les pâtes industrielles. Elles permettent d’éviter la petite fringale traîtresse aux performances.